vendredi 30 mars 2012

L'école reste primaire ...

Âpre est la force des primes.













24 années d’école, si peu de création et tant de par cœur.


Certes quelques personnalités auraient pu me faire franchir la fine barrière entre le paraphrastique et l’audace, mais l’attente des noteurs était la plupart du temps la conformation de leurs certitudes apprises.

Afin de ne pas trop les bousculer il m’a fallu du temps pour apprendre à jongler entre lecture fade et restitution trop salée. Entre auteur sans hauteur et écrivain en vain, j’ai parcouru les milliers de lignes d’un autre.


Je les ai apprises et je les ai recopiées pour glaner la reconnaissance du conseil de classe et sa mention.
Glanant ainsi le statut de bon élève, mon coté cancre bouillonnait.

L’eau bout à 100°, ok mais à quelle altitude ?
Quelle fut l’origine économique de cette guerre ?
Ma calligraphie est lisse mais pourquoi mon fond est-il si rugueux ?
Pourquoi la grenouille riait de la souris de labo droguée ? Sans doute car elle ne se doutait pas qu’elle serait disséquée par des dizaines de petites main « innocentes » .
Pourquoi ce si bon professeur de musique n’était pas musicien lui même ?

Si tu n’es pas exceptionnel, tu seras prof … Si tu es intéressé mais pas doué, tu seras prof frustré. Si ils furent exceptionnellement intéressés par l’enseignement sans prime narcissique, il furent de bon éveilleurs.

 … Si rares fussent-ils, ils sont.

Désormais, je n’avale plus les lignes des autres, je digère les miennes.

Mon fils aura les siennes.

dimanche 12 février 2012

10 fées rances

 Aril est une fée



Elle fut elle même bénie par ses deux tantes. L'une douce et rêveuse "Boon", fée des nuits sans cauchemars et la seconde "Holda", fée des vents qui tempère un peu tout ça.

En clair, pas de cauchemars et pas de vent pour chasser les rêves les plus fous.

Grâce à Boon et Holda, Aril rêva.

Tout ne fut d'ailleurs pas un conte de fées. Normalement les tantes sont trois ! Mais Selkie la sœur ainée prétexta une panne de balai alors qu'elle était bien trop occupée par son rôle: réaliser sa prophétie nocturne.

Certes sur Dream, nom de la planète natale d'Aril, civilisation basée sur le respect de l'autre, il existait parfois une ambiance quasi terrestre.

Outre ce modèle civilisé et ce sens inné pour le respect, "Dream" pouvait également en certains points ressembler à notre grain stellaire. Printemps perpétuel, rosée le matin, gnomettes ravissantes, récoltes abondantes, partage et tolérance.

Oui mais il manqua une tante à Aril.

Si 1 jet de bave de crapaud additionné de 2 zestes de larme de millionnaire transforme une sorcière en fée, que feraient alors 2 baves de colombes associés à une larme de modeste ?

Curieuse et futée, elle tenta quelques expériences.

Par exemple, tiens, ce gnome, il y a quelques printemps au bal des amanites , il était petit mais presque féerique.
Cette absence de tante fit sans doute qu'Ariel se rapprocha de Selkie.




Torride pétard mouillé






















Printemps torride.

Le premier pléonasme fut qu’il n était pas sur de lui
Car qui l'est ?
Écarquillé qu'il fut de la voir …

Si son premier sentiment mâle fut d'imaginer monter tel trophée, pour s'en vanter,  le second était de se demander si elle daignerait juste le regarder.

Le troisième pléonasme était simplement (le second étant d’être fascine par l'Autre) celui que tout être humain, si bombe qu'elle fut, aime être convoité.(passons sur la bestialité de nos pulsions)

alors bon …
elle est harmonieuse, c'est évident. Enfin disons que cette harmonie me plaisait a moi.

Certes nombre de chacals avides (des hommes) auraient pu s'imaginer posséder telle (a priori) acquiescente femelle (sans cependant trop y croire). Mais cette divine création représentait totalement ses souvenirs de convoitises d'adolescent en chasse (de tout et surtout d' un premier OUI)

Fenêtre conducteur ouverte, inattendu soleil d'avril, fusible de l'auto radio récemment cramé (présomption d'électricien ), il avait décidé de bouger son cul de son appart pour renflouer le frigo…. Donc, en silence.
Exit le tumulte des mobylettes, qui hurlent mais n avancent pas, les sirènes abusives des ambulanciers zélés car fiers de ce nouvel emploi et de ces étourneaux qui n'en finissent pas de chercher un nid, cette assourdissance se tut lorsque il passa devant ce bureau de tabac.

Certes ce klaxon de l'utilitaire blanc succédant, alors qu’il contemplait, le ramena a la réalité.

Tourbillons de synapses… une fois garé
Mais c'est qui, elle va ou et surtout avec qui ???
Non, c'est certain, elle est polygame !
Pourquoi elle serait libre … mais libre de quoi ?
Heu … de moi

Bref, c est certain, ce qu'elle attendait, avec sa silhouette pulpeuse, sa poitrine arrogante, ses lèvres charnues, sa jupette fleurie et ses yeux effiles, c’était … moi ? enfin … quelqu'un comme moi ? oui !
Je ne pouvais alors que me persuader qu'elle était pure mais si attirante, étourdissante mais célibataire, intelligente mais docile…vierge ?

Et si elle avait un problème que je puisse l'aider a résoudre ?
Si elle attend un « truc », c est moi !
Pfff bon … alors … je fais koi ?
Là, en demie double file… certes, les étourneaux m'encouragent, mais que faire ? d'autant qu'elle , elle file.

Mais non, elle fit demi tour et s'engouffra à nouveau dans ce bureau de tabac !

Gloups,
Sa jupette vola, re gloups, lorsqu'elle jeta un vague regard à cette asthmatique voiture mal garée, plus vraiment bleue, la mienne .
Avait elle vu mon visage ? m avait elle trouvé beau ? bon, non, faut quand même pas déconner … mais bon va savoir ! suis-je beau ?
Je sentis renaître en moi une envie imbécile mais tellement urgente de reprendre la clope.

Un autre utilitaire blanc manqua de m'arracher un bras lorsque je décidais enfin de m'éjecter de mon carrosse mi bleu.

Re klaxon
Pfff… il me faut décidément une clope !
Grelottant d'émotions supposées en tant que fantasmeur jouisseur angoissé, mes genoux s'entrechoquèrent au moment de gravir ce premier trottoir haut d'au moins … une marche
.
Ok, épreuve franchie… restent les autres : porte automatique, (j' espère), accueil du buraliste, regard des autres clients, mon attention faussement calée sur des canards, (éviter le rayon charme)… elle est là.
Maintenant que le destin est forcé, je dois agir.
Fastoche
Outre le monsieur bedonnant qui avait pourtant un look de médecin (généraliste) et qui prenait son temps pour se faire rembourser ses huit tickets de morpion gagnant, suivi du jeune neo baba, cheveux faussement désorganisés à grands coups de gel ultra rigide, qui, lui, venait régler ses pv, je me demandais ce qu ELLE allait bien pouvoir demander .

Allait elle être fumeuse, joueuse, marie claire, mode et travaux ou ça m'intéresse ?
Qu'elle fut fumeuse de caporal ou suceuse de réglisse, peu m importait, elle était là, juste devant moi. Je pouvais presque isoler son odeur.
Son demi sourire, que je pourrais presque désormais qualifier de poli, lorsque elle tourna la tête en direction de cette porte automatique, qui n'en finissait pas de ne pas comprendre que j'avais franchi le seuil de son capteur volumétrique (s'ouvrant et se fermant comme dénué de logique humaine), fut de toute évidence notre première rencontre du 3eme pauvre type; mon rictus niais en retour témoigna de ma fébrilité dissimulée.

Elle était a peine plus petite que moi. Sa chevelure bouclée couleur pain chaud me fit me demander l'origine de ses origines ou si elle passait des heures a se les modeler telle une fille de boulanger.  Ses courbes, elles, restaient certaines.

Si  la chute de sa pièce d'un euro fit que nos fronts s'entrechoquèrent doucement, tentant de la rattraper, elle ne put m'empêcher d entendre ce klaxon insistant rappelant le stationnement précaire de ma bleutée poubelle.

« Oups » fut le mot bête qui me vint
Mais alors que je franchis a reculons le seuil de cette stupide porte qui avait décidé d être moins volumétrique, donc ne m'empêchant pas de sortir, le sourire qu elle me lança me fut cette fois réellement destiné.
Savoureux mélange entre ridicule et gong salvateur, je partais a reculons, l'index en l air, comme pour signifier mon éventuel retour rapide … le souhaitait elle ?

Ironie du sort, ma poubelle gênait la sortie d un autre gros utilitaire blanc évidemment garni d'un évidemment gros costaud évidemment pressé.
Ma manœuvre prit quelques minutes qui furent fatales a ce coup de foudre programmé.

A mon retour dans ce tabac déserté de cette volute envoutante, je compris qu'il était temps d arrêter de chercher et de commencer a trouver.

Je vais prendre des tic tac forts, s il vous plait !
Si seulement elle avait su que j'allais rêver d elle …
Merci

Carpe et dis ... aimes !













Carpe et nature .

Syd ne fréquente pas de vrais pêcheurs.
Son entourage : profane .
Certains amis : sceptiques.
Plusieurs connaissances : catégoriques.
Des inconnus : persuadés.
Des rêveurs : rêveurs …
Mais son ascendance, … elle,… , était initiée.

Lui, il aime tout simplement et , naturellement la pêche …
Le terme « rod pod » l’interroge, « bouillette » l’amuse mais « dégorgeoir » lui fait peur .
Dectecteur de touches XP12 triphasé version ionique ou sieste au bord de l’eau, son camp était choisi …. Naturellement ..
En effet, si ce somme réparateur, voire « thérapeutique »,  peut sembler finalité, la possibilité de lutter contre une créature aquatique, inattendue, devient  alors source de rêves …
 
Le soleil, prudent, une brise légère, des martinets revenants rasants et une verdure rassurante affirment que la longue, et si courte, saison belle débute … Ah, sacré Avril !  … sieste sereine est programmée.
Toute une saison encore pour tenter, enfin, lui demander de « la » tutoyer.

Mémère, reine, prudente gourmande, Elle, est le « jackpot » de ces eaux .
Si l’un disait qu’il n’y croyait pas mais qu’elle le fascinait, l’autre répondait qu’il l’attendait mais qu’elle ne venait pas …
Alors qui est-elle ?  Belle dodue insolente, vorace omnivore mais invisible … est-ce bien elle qui nous extirpe de ce repos « sous saule » , en retombant de ce saut fracassant,  celle qui deviendra, un jour le poisson de notre vie ?

Certes, nous en avons tous déjà un… de la première ablette de 10 grammes prise à 2 ans et demie avec oncle Gérard jusqu’au marlin bleu pris honteusement lors d’un beau(f) voyage sous les tropiques, nous avons déjà ce trophée.

Mais si la prochaine était plus belle encore. Et là, était le rêve de Syd.
Si chacun, en fonction de sa motivation, est capable de choisir son rêve et d’y parvenir à la sueur de son esprit, plus que de ses gesticulations, Syd avait choisi de ne pas vraiment choisir. S’il était possible de voir ces cyprinidés goûter ou encore lécher le menu sub-aquatique proposé, où serait alors le plaisir de l’attente, du fantasme … Lui, il préférait le mystère du miroir entre nos deux mondes. Ne pas provoquer le destin mais le laisser nous combler. Cette surface lisse et brillante, cette pellicule infime entre 2 éléments fondamentaux . Une coulée de lave sur terre ?

Et si cette belle provocatrice  se posait la même question … qu’y a t il de l’autre coté ? Et si c’était pour cela qu’elle tentait des percées aériennes ? Sauf qu’elle, jusqu’à preuve du contraire, ne cherche pas de trophées …

Cela pouvait l’amuser parfois de penser à cette reine. Ronde, pulpeuse, gourmande, aux lèvres charnues, indécise, excitante, tatillonne, puissante, en retard. Bref, UNE carpe au féminin .
Ne dit-on pas UN Barbeau ?

Et si il existait de plus belles reines encore que personne n’attrapera jamais, Syd pensait qu’il valait mieux que ce fut le cas … Sirène n’est –elle pas l’anagramme de reines ?

Syd n’a jamais péché de sirène … Mais que ses siestes printanières  sont douces …

Le plus jour de sa vie .....
























C'était annoncé depuis trop peu de temps.
Un an environ.

Malgré ces quelques mois de « l'avant » jonchés de réflexions partagées, d’auto persuasions, d’enterrements de vie de garçon à répétition, de félicitations d’inconnus, et de fins de soirées titubantes lors desquelles Marie redevenait l’amour de sa vie (souvent après avoir été maintes fois éconduit ),il flippait.

 C’était demain, donc, … trop tôt, … beaucoup trop tôt.

Il parait que c’est un sentiment récurrent. Oui, sa mère elle-même lui avait dit : « moi aussi, avant d’épouser ton père … » pffffft, vachement rassurant !

Certes, Anne Clotilde (sa mère) trouvait encore étrange que telle belle famille eut pu engendrer tel concentré de douceur, d’attentions et de compassion en la personne de Marie.

« Anne Clotilde » (le prénom) vint sans doutes d’une lecture dominicale d’un obscur roman rose ou les bourgeoises rêvent de garde chasse, sa propre mère Lucette en étant friande.

« La Clo » telle que sobriquée par ses amis se satisfaisait de cette union proche. Son fils, un crétin malin, quoique naïf opportuniste allait enfin s’unir pour la vie,(enfin, il devrait le jurer devant un dieu), lui qui était habitué a la fille du garde chasse en vacances ou au gibier de passage dans la seul boite du coin.

Cette fois, Arthur, l’épicurien sceptique, le fils de La Clo, était parvenu a séduire l’ultime crystivomer  sauvage de ces eaux. Certes sur un malentendu mais séduite quand même.

Lendemain de crémaillère, titillé par sa gaule matinale il décida de filer chez le buraliste pour étancher sa soif de reportages anatomiques dans le dernier new-look, internet étant en panne. Alors qu’il hésitait discrètement entre le « new look» et le « plus salace », Marie entra et la main d’ Arthur se posa rapidement sur le rayon du bas, …sur géo spécial Venise … Elle lui dit simplement : « vous connaissez ? » et , coup de bol, « oui ,… heu j’adore », il en revenait.

Passons sur le café partagé, oû la gaule fit place a une pré-tendue ( !) passion pour la Vénétie .

Et puis d’aiguilles en chas , ce sera demain, un mariage…

Quelques mois de passions effrénées pour elle (mais retenues pour Arthur, lui qui pensait juste la posséder au moins une fois) passeront avant que La Clo et « le » Bernard, le beau-père presque drôle, rencontrent les créateurs de Marie.

Ces géniteurs de fille unique l’étaient également. Lui, « Michel », prénommé comme tous ses camarades de classes de 1945, avait pour seul but la recherche du mouvement perpétuel, au sens scientifique (et loufoque) du terme. Entre aimants, pendules et rouages, il avait juste omis d’observer qu’il avait atteint sa philosophale roche en la personne de Nadine, son acariâtre et intenable épouse.

Arthur aimait à se laisser porter par les doux délires de Michel. Le vent et ses fuites, l’attraction et sa pesanteur, ses bricolages organisés mais infructueux. Ils partageaient alors parfois des discussions futiles mais jouissives sur l’étrange espèce humaine et sa débilo-dynamique, comme s’ils n’en faisaient pas partie. La poire alambiquée de cousin Dédé aidant.

Elle, Nadine aimait les gens. Elle ne pouvait cependant s’empêcher de leur trouver des défauts. Pour une bonne raison : nous en avons tous quelques uns, et s’il est certes absolument croustillant de les déceler, cette quête isole. Si son irrationnel de mari cherchait l’a priori impossible, elle, tutoyait son graal au quotidien, seule.

Bernard était le roi (entre maudit et fainéant) du calembour. Il avait su séduire La Clo par sa simplicité et sa paix intérieure jamais égratignée jusque la. Gourmand de contrepetries et de mots fléchés, il était bourrin mais très loin d’être un gros con, … ce qu’il pouvait parfois laisser penser…, il s’en moquait.

 Le père « officiel » d’ Arthur, dont il devait bien avoir conservé une photo quelque part s’était vaporisé contre un platane a vive allure le lendemain de ses cinq ans. Enervé chronique et parfois gentiment violent, il ne jurait que par la révolution et l’exode rural. Cet arbre lui rappela qu’il habitait encore a la campagne.
Heureusement, le platane ne fut que blessé.

Arthur avait décroché contre toute attente un stage « Erasmus cuisine » en Italie. Catalogué comme le gentil clown en primaire, il avait gentiment planté son collège et s’était retrouvé en cap puis BEP puis bac pro puis Erasmus parce que vraiment pas si con. Passionné de gouts simple et de cuisine, il fit sa valise.
Jusqu'à cette Venise salvatrice …

A part un redoublement évité lors de sa plus boutonneuse année, Marie avait toujours fait la fierté de ses profs principaux, les narcissisant dans leur beauté d’enseignants. Intelligente quoique peu originale, elle semblait exceller dans toutes les matières. Elle était juste concentrée.

Décousue, cette rencontre eut lieu.
La Clo, Bernard, Nadine, Michel, et les tourtereaux, Marie et Arthur.

La rencontre se fit chez Nadine et Michel, forcément. Une jolie ferme retapée comme seul un alchimiste autodidacte peut le faire. Branlante mais pas si moche, sans plomb ni or. Sa femme étant de toute façon trop occupée a critiquer la piscine tape a l’œil des voisins. Nadine se demandait si elle devait ou non sortir sa plus belle vaisselle, chèrement héritée lors d’une rixe franginesque. Elle finit par la dresser sur cette solide table en noyer, aux pieds en contreplaqué, se disant que sur ce coup, au moins, elle serait irréprochable.

Anne-Clotilde et Bernard arrivèrent les premiers. La Clo le conduisait dans une familiale berline déjà équipée de lecteurs DVD a l’arrière pour les petits enfants à venir, raison officielle, mais essentiellement pour le pater familias qui avait oublié de grandir. Bernard, justement,  regagna la place du mort (au prix de douloureuses contorsions de sexagénaire, sa « douce » refusant de s’arrêter) juste avant ce large portail en bois, qui ne fermait manifestement plus et soupira discrètement car il ne put finir « les bronzés » pour la einième plus une fois.
Il avait dit vouloir faire une petite sieste a l’arrière, et menti légèrement en disant : « tiens le divix des bronzés ! »
Deux heures séparaient les deux nids.
Le GPS l’affirmait :  c’était la !

Nadine, l’oreille affûtée les guettait depuis au moins l’heure de leur départ, et tout naturellement, parée de son tablier le plus repassé, les attendait sur le seuil, mains croisées sur sa féminité, sourire de composition figé, prête a assouvir son plus jouissif passe temps : chercher la faille.

 Michel, lui, peaufinait les  rouages quantiques de sa laborieuse invention de distributeur de granulés pour lapins, (pas encore au point) pour les vacances lointaines et longues qu’ils ne prendraient jamais, lorsque sa « douce », sans bouger un muscle hormis son favori, lui souffla « ils sont la, viens vite voir ! »
Au moment d’esquisser un « qui est la ?» il se rappela relativement vite que les parents de ce futur sympa gendre arrivaient et que potentiellement quelqu’un pourrait s’intéresser a ses drôles de travaux. Mais bon, il aimait les gens, simplement.

Galopant comme un lapin sans granulés, un tournevis a la main, il eut juste le temps de regagner la position stratégique de sa stratégique épouse avant que ce premier contact du troisième type eut lieu.

Bonjour ! vous êtes donc Gérard ?! (sourire aux lèvres)
Heu, non Bernard,… mais vous êtes donc Michel , le chercheur « presque trouveur » ? (clin d’œil)
Le ton était donné

Durant cet évidement 1er contact primordial, les « presque douces » firent semblant d’hésiter entre poignée de main solennelle et bise programmée.
« La Clo ? »
Nadine ?
Je suis ravie ! depuis le temps ! mais vous devez être si occupée …
Heu, … oui, enfin la retraite active, vous connaissez !
Très active, oui ! enfin … les enfants ne sont pas encore là, visitons !

La bâtisse était vaste. Retapée a même pas 15 %, les 85 restant n’étaient que le doux théâtre d’expérimentations sous voûtes de pierres dorées

Michel précisa que cette ferme « est en u » mais qu’elle était à l’origine fermée, et La Clo comprit de Nadine« qu’elle était nue et qu’elle était fermée a l’origine ». Étourdie, elle commença a le trouver étrange .

Nadine se délectait de leur présence et les observait écouter les histoires de Michel sur le glorieux passé supposé de cette fermette paumée. Elle trouvait que « la Clo » était un surnom stupide, que « le » Bernard avait l’air vulgaire et que leur berline était bien un drôle de signe extérieur de richesses par rapport au jean baskets usées du beau-père. Beau père, d’ailleurs, c’est pas un peu louche ça ?? Elle pensait désormais mieux comprendre le laisser aller vestimentaire de leur fils : elle jubilait.

Si la Clo paraissait un peu paumée devant tant de suppositions architecturo-historico-graalesques mais aussi par la mièvrerie faussement dissimulée de Nadine, les deux hommes, eux semblaient s’ être gentiment trouvé.
Si l’un disait « Graal » l’autre répondait « Monty-pythons » mais si l’autre disait « La Clo se voûte » l’un répondait « oui du XVIIème ».

Au grand dam de Nadine, qui pensait déjà a sa Suze dans ses verres en cristal, ils acceptèrent la proposition de Michel de visiter la grande cave et d’y boire l’apéritif, un antique vin vieux élaboré par d’authentiques moines, authentiquement cloîtrés mais souvent ivres, … de  liturgie bienfaitrice a 14 degrés.

2 petits coups de klaxon, les enfants (de 30 ans quand même) étaient là.

Le repas fut.


Et cette Terre a ....


 


Et cette Terre a ...


MAUVAISEs FOIeS ??









Si ces premières pensées traiteront des 4 éléments évidents, les autres s’efforceront d’égratigner vos (mes) certitudes autours de quelques « éléments » du quotidien dans l’espoir de vous amener à penser plutôt que de rester bêtement sûrs. J’en suis sûr !

Au travers de mots, maux, émaux, eau, Ô, O0Ohhh ou os, je vous invite à rire en imaginant que l’autre n’a pas forcément tort.
Soit il s’agit d’un puzzle (que vous devrez ajuster) soit il s’agit bêtement d’une suite de pensées stupides (…) et alors à vous de voir lorsqu’il faut en rire…

Imaginons que votre mère aurait une lecture différente de ces bouts de pensées que votre … père (….) lisez-leur !

Précision : Si des (…)apparaissent, ce sera alors à vous de compléter …
(NB) certaines fautes d’ortograffes ou imbécillitées éhontées sont à priori voulues.

Tout cela n’est finalement qu’un jeu.

Concevoir l’un sans l’autre est absurde (…)




Sommaire « sommaire »

A : Les évidences

1/ La terre (et écologie)
2/ l’air (de rien)
3/ l’eau (de tout)
4/ le feu (follet)

B : Les futiles

Famille
Couple et sexe
Cuisine
Cinoche
Boulot
La mort
Argent et pouvoir
Stupidité
Potes
Culture
Loisir et sport
Informatique et console (nous)
Civilisation
Manichéisme
Religions
Guerre
Animaux
Absurdité
Folie
Calembours …
Pêche et nature.

                        



1/  La terre (et écologie)





















Si toutes les graines se ressemblent, leurs saveurs non prévues seront les meilleures.

Il sema sans imaginer ce qui allait pousser.

Mais quelle était l’histoire de ces graines ?

« Un » blé n’est pas « du blé ».

Ses pesticides rendirent ses fruits fadasses.

« Mes moutons sont bios ! » mais ils ne le savent pas.

Elle fut triste quand son veau partit à l’ abattoir mais elle n’était que bête.

« La nature est mal faite ! » il ne pleut pas sur mes tomates « bios » !

Cet agneau était trop mignon ! nous le fimes cuire.

Le lapin se reproduit trop vite pour se vendre si lentement !

Chapon, mouton, bœuf, poulet, hongre, eunnuque … mais l’un d’entre eux ne se mange pas.

L’homme coupe la virilité de l’animal afin de le trouver meilleur…

Il laboura afin de la fertiliser.

Le blé se récolte en été, juste avant les impôts.

Les paysans sont discrets : la ferme !

Elle affirma vouloir jeter sa famille à la benne, donc avec « conne » il y a « benne » « dite » (juste pour le jeu de mot).

Il avait plus de 3000 têtes de bétail mais un seul cerveau dans son exploitation : celui de sa femme.

Le patron de BP trie-t-il ses déchets ?

Il contemplait la nature en vidant son cendrier par terre.

Il évitait les chemins boueux pour éviter de salir son 4X4.

Elle me repaît, certes … mais parfois j’eus faim !

Ton big mac est meilleur que mon in-coupable steak bio.

Manger bio, c’est important, mais putain c’est cher !

Et si le sûr n’était pas encore mûr ? (…)

Mon merle préféré trouva mon cerisier beau.

Rien ne poussait chez moi, mais au moins tout était bio.

Terre fertile ok, mais a quoi ? (…)

Le silence de ta campagne est trop fort !

Le profane s’émeut bêtement d une fraise qui pousse sur son balcon …  il a raison !



2/ L’AIR




















Tu en brasses mais tu n’en as aucun.

Pour le spéléologue, dans
" la RaRéfaction de l’aiR" il y en a plus que 3.

Mais … Il n’y a pas d’ »R » dans « apnéiste ».

Sa force était de n’avoir l’air de rien.

Tête en l’air, c’est mieux que pas de tête du tout.

« Plus besoin de saisons ! » j’ai la clim !

Elle me pompa… l’air, .. de rien …

FMR.

Darth Vador ou Luke ?  De rien ou de tout elle aima l’ R 2… Heu …D 2 !!

Elle me gonflait mais elle ne manquait pas d’air.

Si tu as froid : ferme la fenêtre.

Elle passa en courant d’air mais je m en souvins longtemps.

Il n y a que l’homme pour voler dans l’espace.

L’hirondelle elle, rase le sol avant la pluie (…)

Ton « PFFfff » chamboule mon air.




3/ L’ EAU

















Puisqu’il avait son robinet, il pensait qu’il n’avait pas besoin de la pluie.

J’avais soif d’eau !

Il suait de n’avoir plus d’eau.

Arrête de mouiller ! ouvre les vannes !

La pluie gène les gens perméables.

Il voulait les rincer sans se mouiller.

Si tu plonges, on ne se mouillera pas !

Il ne voulait arroser que celles qui n'allaient pas le sécher.

En mode essorage , elle le sécha.

Pas assez d’eau pour ses géraniums mais finalement trop pour son bronzage, la météo ne convient jamais !

Et si cette inondation fit la beauté de mon paysage ? ….

J’aime l’eau tant que je flotte (…)

Ce lac ne fut que barrage sur ruisseau.

Même le porc peut s’ancrer.

Cette si belle source était trop froide.

Sa source étais si fine que je doutais de ce fleuve (…)

Noria se tarissait.

Cette mer n'est pas morte.

Rien ne peut vivre sans eau, mais ni sans terre ni feu ni air. L’autre est essentiel.

L’eau s’Terre.






4/ LE FEU
























J’étais en feu mais elle m’éteignît rapidement.

Il souffrait d’auto ignition : aïe , c est con !

Tu dis que je m’enflamme mais j’ai vraiment chaud !

Si Vulcain se lavait, …, comment faisait-il ?

Un « cerbère » en hiver.

J’adore les simples et chaudes pluies d’été chez tatie,
Et les onéreux coups de soleils d’hiver au ski.

Si glaciale qu’elle fut, il se brûla les doigts.

Elle m’alluma et fut déçue de  me trouver froid.

Sa chaleur évidente dissimulait en fait une tiédeur refroidissante.

Mon écran total m’a empêché d’apprécier le soleil.

Prêtes-moi ton feu ou je t’allume.

Avide de lumière mon cousin s’éteignit  sur un halogène (…)

Ton Halo me gène.

Feu son mari, et son héritage comblèrent son « à petit feu » et son peu d’appétit.


                       ===================================



(Fût-il ?…Fussent-ils futils… ?)







Famille























 Et si mes parents finissaient par me ressembler ?

Je pense à mes enfants depuis qu’ils sont en colo.

J’ai bien peur d’être d’accord avec ta mère.

Si la grand-mère de ma grand-mère avait été plus souple, j’aurais été une fille plus dure.

Pour leur dire que personne ne s’intéressait à elle, elle se jeta du rez-de-chaussée… Personne ne s’en rendit compte mais elle se fit très mal.

Ma belle-mère dit souvent qu’elle m’aime beaucoup et parfois je lui réponds autre chose.

Pourvu que tu ressembles le plus tard possible à ta mère.

Leur laxisme de parent fit qu’ils le diagnostiquèrent hyperactif.

Mon père m’a prouvé que j’étais imparfait.

Quand je pense que tu penses que ta mère se trompe (…) 

Ton nid m’émeut.

Ta mère attend de moi, pour toi, ce que ton père ne lui a pas donné… a elle …

Mon Beauf l’était !

Mon unique sœur célibataire supporte moins mon beauf que son mari.

Elle aimait quand même son cousin homosexuel.

Surtout ne pas confondre avoir « du caractère » et avoir « mauvais caractère » !

Quand je vois mon père, ça me donne des pistes (…).

Ma sœur transforma son mec en frère assez beau (f).

Ma sœur ressemble a mes parents (…).

Aussi lourd que nous et se prétendant de notre famille , … il finit par avoir raison.



Couple et sexe
















Elle jura avoir eu un orgasme alors que moi, je dormais …

Cette salope faisait tout ce que j’aimais, mais moi, … je l’aimais surtout pour sa douceur, … sans lui dire .

Cet amant fut le meilleur de ces deux dernières semaines.

Si elle jure qu’elle m’aime, c’est louche !

Elle se sentit si épanouie qu’elle me quitta.

N’osant pas la réveiller, je dormis seul.

Elle répondit « oui, depuis trop longtemps », lorsqu’il lui demanda si elle dormait.

Il s’est fait Désirée ! Le veinard…

Il était si laid qu’il en devenait séduisant.

Elle aimait cuisiner… tant pis !

Elle était si bête que je ne pouvais lui en vouloir.

L’homme ordinaire est chiant, mais l’homme extraordinaire est introuvable.

Dès que je fus certain que tu étais insupportable, je pus commencer à t’apprécier.

Dès que tu dors, je dîne.

Mes certitudes me rassurent.

Ce n’est certes pas la plus belle, mais qu’est ce qu’elle est belle !

Même sa beauté eut du mal à faire oublier sa bêtise.

J’avais froid mais elle était là.

Depuis que Papa cuisine, Maman bricole.

Tu as simplement cru que tu n’en pouvais plus.

A un moment on va arrêter de le dire, on va le vivre.

Ma copine me saoule : je l’adore.

Ses papilles se délectèrent de mes épargnes.

Ses plaisirs « contres-nature » étaient les meilleurs.

Plus elle disait « non » et plus j étais persuadé du contraire.

Elle était si belle lorsqu’elle dormait, … mais sinon moins.

Cette aubergine était « bleue Viagra ».

Curieusement sa jeune maîtresse n’avait pas (encore) les défauts de sa « régulière ».

Il fidélisait ses maîtresses.

Gode sauve ze gouine.



Cuisine




















Une pomme de terre au sel et au beurre ? oui !. Il en fut étoilé.

Je me réjouis de ne pas savoir ce que cette soupe contint.

Cette eau eut du goût.

J’aime bien quand ça a le goût de l’odeur.  (Petrus)

Les colorants sont fades.

Ces excès de graisse sublimèrent mes plis.

Fini le Seroplex ! bonjour le Nutella…

La cuisine de Bocuse n’est pas exceptionnelle, ce sont les autres qui se foutent de ta gueule .

19 « trois étoiles » en France et 10 000 MacDo.

Si tu veux de belles meringues, nettoies ta poche a douilles.

Je ne suis pas magicien, je suis Pâtissier.

La cuisine « sous vide »  emballe.

« Ronde et belle » pour une dinde , c’est un compliment. 
J’aime les rondes.




Cinoche



















« Meilleur acteur » : Nous voulûmes l’oscariser car nous pensions qu’il jouait merveilleusement bien le fou, alors qu’il l’était … donc non.

Il eut 50 césars mais aucun oscar.

Sa post synchro le rendit presque agréable.

Elle tourna en extérieur, mais sur fond bleu.

Même le guignolo devint solitaire puis marginal, puis un peu fou , le Pierrot ! Beau monde Italien !

Brad Pitt admirait Mickey Rooney.

Leurs plagias transpiraient la sincérité.

Monte les « marches » et descend de ton nuage.



Boulot


















J’ai mérité mon salaire, je mérite mon chômage !

Mon travail était inintéressant mais j’y allais avec plaisir.

Depuis qu’ils sont tous à mes ordres, je ne décide plus de rien.

Il était plus petit que moi mais me regardait de haut.

Si le petit s’en donne la peine, il peut se grandir.

Son patron lui demanda : « Mais depuis quand on te demande d'être intelligent ?? »

Je chôme avec professionnalisme … 
Mais je ne foutais rien au boulot…

Il se demandait si son travail méritait salaire.

Il cherchait un travail pour incompétent. La politique le combla.

Il exigeait du lucratif, mais malencontreusement, il fut élu.

Il n’existait pas de boulot dans ses cordes …

Ma collègue de bureau a failli être mon amie.

Sans cette imposée humaine hiérarchie, nous avions tout pour être amis.

Être humaniste n’est pas un critère de recrutement.

Il fit croire qu’il n’avait pas de cœur … on l’embaucha pour ça.











La mort



 















Il était sûr qu’il allait leur manquer, … mais non.

Sa mort nous endeuilla quelques jours.

Son épitaphe résuma bien ce que l’on n'avait jamais su lui dire.

On se demande encore si Elvis n’est pas mort, mais personne ne voit que je suis encore vivant.

Elle ne parlait pas pour ne pas dire de conneries, on ne la connut jamais.

Il était le meilleur à cache-cache, on ne le trouva jamais.

Mes plaintes les usèrent, mais mon faux intérêt  les abusa.

Vous souviendrez vous que je fus ?

Je t’en voudrais de mourir avant moi.

Trop tard ? Faut voir…

Connaître le jour de sa mort ? C’est à s’en crever un œil !!

Ni dans sa tombe, il ne pourrait s’en retourner…

Fais de bonnes études « et pis taffe !!! » fais un bon boulot … et puis « épitaphe ».

Fataliste ? non ! ou alors évidemment (…)

Éponyme, certes, mais la ressemblance s’arrêtait malheureusement là.





Argent / pouvoir


















La redevance télé ne fait mal qu’aux pauvres.

Il était si certain d’être le roi qu’il mourut seul.

Son directeur à la grosse voiture, prit du temps pour lui expliquer pourquoi la conjoncture était impitoyable. Il repartit en métro en y pensant…

Si certaines réunions syndicales ont lieu à huit clos, c’est qu’ils veulent que certaines indicibles choses le restent pour que les clampins eux, continuent à manifester.

Mieux vaut-il être recalé par des bons, ou élus par des cons ? 

La solitude est un putain de business.

Ce smicard me fit douter de cet énarque.

Il donna tout a son héritier ! sauf de la simplicité.

Il se donnait le même salaire qu’a ses subalternes. Il fut remercié par ses supérieurs.

Il pensait hériter, mais il dû se démerder.

On ne me légua rien et je dû tout construire.

On me légua tout, un point c’est tout.



Stupidité





















T’es trop carré pour arrondir nos fins de mois.

Mon médecin me prescrit une bonne dose de matière grise.

Outre l’imbécillité, la consanguinité fait au moins que l’on ne se mélange pas avec n’importe qui.

Si rebelle qu’il fût, il épousa quand même sa cousine.

Il rit de l’imbécillité de l’autre, sans savoir que l’autre aussi.

Il cherchait absolument à entrer dans la postérité, … il réussit ! On se souvint de lui comme d’un imbécile.

Elle n’arrivait pas à faire comprendre aux autres qu’elle était intelligente.

Et s’il avait été moins beau mais moins con ?

Je bois pour oublier que je ne me drogue plus…

Le fou l’offusqua en le traitant de farfelu puis il se trouva moins normal.

Epellez le prénom du boulet de votre famille (….)

Et si août était un mois de merde ?

Mon dernier amant ? Il ne lui manquait que la parole !



Potes





















Il était comme un frère, sauf qu'il ne connaissait pas mon frère.

Mon meilleur ami en avait en fait un autre.

Ses amis étaient peu subtils… c’est logique.

Ça te fera toujours chier d’entendre « je te l’avais bien dit ».

Son humble fracture fit que ses connaissances s'intéressèrent enfin a lui.

Je déteste la femme de mon meilleur pote.




Culture et politique


























Je lis toutes sortes de trucs, … sauf des livres.

J’écris, mais surtout sur des post-its.

Mes implants ratés pour « l’île de la tentation » me valurent un reportage sur Arte.

L’école m’a scotché, collé, et fait décoller.

Pourquoi hait-on le premier de la classe ?

Le dernier de la classe rassurait tous les autres (…)

Le dernier de la classe est souvent délégué.

Il avait tout lu mais rien compris. Il en était en plus très fier.

Ce cruciverbiste ne lisait que des magazines de mots-fléchés. Il était pourtant cultivé (…)

Ce puissant orateur lisait les discours d’un autre. 

Si l’ENA fournit 80 % des hauts fonctionnaires, les 20 % restants semblent un peu plus autonomes (…)  (Qui a dit engagé ?!!)

Les pros de la politique sont riches.

Si son programme est bon et s’il pense ce qu’il dit, plus besoin de millions pour les « campagnes ».

L’évidence aurait dû vaincre, mais non.

Être élu sur un mensonge c‘est du professionnalisme politique.




Loisirs / sport


















Je me languis, d’enfin, …  ne rien faire.

Je préfère les sports collectifs mais je déteste faire des passes.

Ce qu’il préférait dans le tennis c’était … le mur.

Ton tour de France me pompe.

Mon marathon fut raté à cause de mes tongs.

Il adorait son équipe de foot car elle était comme lui, elle ne gagnait jamais, mais elle avait bon espoir.

Les bleus étaient rouge de honte.

Si les Français-bleus-footeux font la grève c’est qu’ils sont nés pauvres. Ils étaient donc Français.

Si la salle gym avec le prof musclé est un sport, alors la pêche aussi ! ça fait du bien à la tête et aux yeux.




Informatique et « consoles nous »









La fréquence de bits de ta puce chauffe mes transistors.

Contrairement aux microprocesseurs notre fréquence diminua au fil des ans.

Il était si seul que son IPOD lui parut presque humain.

Il était presque beau sur la photo de son avatar, on ne le reconnaissait pas.

Elle avait un immense réseau social, mais uniquement sur internet.

Ma télé en 3D me prouva que la nature était réellement belle.

La Wii, c’est bien quand tu n’as pas de fenêtre.

Aime est-ce haine ?

Internet me manqua, puis je commençais à penser.

Ce MMORPG m offrait le choix : Bon ou mauvais. … Et pour une fois je tentais l'autre.

Il était le meilleur « Wii sportif » qui fut.

Ce DRH recrutait via les « Sim’s » .




Civilisation
















Le buchman rit finalement de notre « civilisation ».

Certain pays sont en « voie de développement » car ils rêvent de finir aussi mal que nous.

Depuis que l’on a des fusils, on ne sait plus tirer à l’arc.

Ton gratte ciel imite mon arbre.

L’homme descend de… heu … ben oui , en fait l’homme descend.

Je rêve de vivre sur une île déserte, mais … avec le câble.

Du Château Petrus dans un verre en plastique ? Et ben c’est bon quand même.

8 décembre à Lyon : 2 millions de personnes dans les rues, mais où sont-ils les autres jours ?

Le 14 juillet : il pleut.

Si l’architecte ne le clama pas, l’édifice fut branlant.

La publicité conforte tes incertitudes.

Cette chambre d’hôtel me fit regretter ma tente.

Evite les aliments gras, sucrés, salés, et bons, bouffe des raves, regarde TF1 et fais-toi greffer des muscles.

Mon mercurochrome te prouva que j’eus mal.

Et si je déchirais mon jean pour faire croire que j’ai baroudé.

Sa négligence était travaillée.

L’école reste primaire…

Oui mais César, lui, il mangeait couché.

TF1 t’offre du temps : zappe !

Dépêche-toi de prendre ton temps.

Il est idiot mais sincère.

Si on fait tout vite, on ne verra pas que cela a été long.

J’habite sur une île mais au sixième étage.

On se ressemble tous, mais pas à pas… du tout.

Il aimait avoir joué au loto … jusqu'au tirage.

Je cachais ma superficialité en me faisant recruter par « secret story ».



Manichéisme





















Le bon se sentit mal.

Ce fut jouissif d’être un peu mauvais.

Un demi-homme averti en vaut un.

Et si « pire » ce n’était déjà pas si mal ?

Mes rêves ne seront plus les mêmes sur cet oreiller trop dur.

Rien n’a vraiment d’importance sauf Toi

Quels étaient les rapport intimes entre la belle et la bête ? (…)

L’inquisition se sentait bonne.

Les autres sont cons.

Si dieu est capable de punir, de quoi est donc capable le diable ? (…)

Si les anges sont asexués et si les damnés souffrent, je veux bien encore un petit coup de purgatoire !

Et si on organisait l’élection de la personnalité douteuse préférée des français ?

Il n’était pas assez « Bad Boy » à son goût.

Mais, sans déconner, qui se sent réellement mauvais ?



Religion
























Mais au fait ? dieu était de quelle couleur ?

Dieu ok ! mais lequel ?

Je n’y crois pas, et dieu sait que je suis athée !

Et si Marie avait été inséminée artificiellement ? (…)

Le string sous la burqa est-il autorisé ?

J’ai menti à mon curé en disant « oui » à mon ex-femme.

Mon curé m’a enseigné l’amour de mes aînés.

Il vit la Vierge dans son marc de café, mais peu de choses sur sa fiche de paie.

Ils ne se mariaient qu’entre blonds, donc le prophète fut noir.

Il était ivre mort et l’ange-videur ne le laissa pas rentrer au paradis.

Jésus n’est pas naze, arrête !

La sagesse de l’autre me laisse souvent indifférent.

Divine alliance diabolique entre « ni foi ni loi » et « structure stratégique » : je reste agnostique.

Ça n’est évidement qu’autour de TOI que tout tourne !

L’agnostique rit du croyant qui trouvait l’athée stupide.

Dieu est espoir, … mais toi au moins, tu es une certitude.

Est-ce une menthe religieuse ? non, c’est une mante à thé. (…)

Puisque tout le monde pêche, quels sont donc ceux de Benoît ?

Le Vatican et ses comptes Suisses t’invitent à croire, donner et à rester pauvre … mais croyant !

La fidélité est un concept sûr (…).

Ton Ramadan fit que j’eus trop de riz .

Qu’a-t-il dit à part « procréez » et « soyez en paix » ?

Il t’imposerait donc de faire l’impasse sur le meilleur ? Ok mais pourquoi ?

Mon Dieu est  le meilleur : il ne m’interdit rien !

Mon Dieu est  le meilleur : Je conserve mon libre arbitre.

Mon Dieu est  le meilleur : J’ai le droit de me faire mal.

Mon Dieu est  le meilleur : Y’ en a pas et tu es déjà pour une courte durée au paradis.

Mon Dieu est  le meilleur : Il est un mécène anonyme.

Mon Dieu est  le meilleur : Démerde toi .

Si seulement les prières étaient vouées aux autres …

Ce moine commun pensait à ses choux particuliers à l’heure des vêpres.




La guerre

























Tu as beau n’être pas d’accord, tu le seras.

Mélangeons-nous ! toi avec nous !

Je les ai persuadé que j avais raison … mais à coups de bottes.

Tu as du pétrole mais pas d’armée ? … j’arrive !

Et si je cassais avant de construire ?

Si l’ ONU est KO, le GI est OK.

Cette reconstruction me permit de m’asseoir.



Animaux




















Mon chat m’aime … quand j’ouvre le frigo.

J’étais abonné à 30 Millions d’Amis, mais j’ai retrouvé un amant.

Nous eûmes des tortues naines, mais nous n’en reprimes pas.

Le moustique est un animal trop aisément apprivoisable.

Tes beuglements m’émeuvent.

Si humainement que tu idéaliseras ton chien, il ne sera jamais ton meilleur ami.

Si l’homme est le seul animal ( hormis le Bonobo) à faire l’amour pour le plaisir, il est aussi le seul à ne pas remarquer la chaleur de sa femelle.

Mon homme est canin.

Cet hominidé avait des tendances porcines.

Ce bébé crocodile avait l’air si gentil ….



Absurdités


Il ouvrit le frigo pour se rafraîchir les idées.

Moi Monsieur, je ne me mouche pas, j’avale !

Ils avaient des chaises en plastique et des couverts en argent.

Pour faire oublier sa noirceur, elle dissimulait ses cheveux blancs.

Mes Rayban ont changé ma perception du monde.

A midi on n’a pas d’ombre.

« Ici le patron est sympa », ailleurs faut voir.

Et si le soleil se levait à l’ouest ?

Ta tonsure me rase.

Il était vert de passer pour un bleu devant des blancs-becs rouges de honte.



Folie


Certains paranoïaques ont de vrais ennemis.

Ton miroir est-il fidèle ?

Je te diagnostique chiant.

Ses angoisses me rassuraient.

Si épaisse qu’elle fut, j’eus froid.

Sa dépression l’enrichissait.

Il n était pas autiste, il était juste mal compris.



Calembours


Lorsqu’il perdit encore ses esches, on lui redit que s’il persévère, il les retrouvera (à la pêche…).

Si sa sœur s’en suce le pouce, s’essayant à ce délicieux dessert, c’est que sensément elle osa sans consensus et sans lapsus, cesser de détester sans savoir, ce que ce sucre de souche soi-disante « sûre », dont elle apprécia la saveur, fut gustativement sensuelle mais collante.

Attention, voie sur berge ! (contre pétrie)

Si peut qu’elles vinssent, Paris n’en fut pas pro.

Si c’est pas Cicéron, c’est pas forcément Pointcarré non plus.

Ce rififi fit qu’il fut de trop !

Boite à shit (c’est un conseil)

L’eau se terre (Frantz Lizts)

Pontre queterie, ça veut rien dire.




Pêche et nature


Je n’attrape jamais rien, mais je pêche de plus en plus.

Quel doux prétexte que de se revendiquer pêcheur.

Pêche sans fil et fais une sieste.

Mon plus gros poisson fut en réalité pas si gros.

Pêcheur menteur.




Et cette Terre a...





Micke.tecnop@gmail.com